QUELQUES IDÉES DE LECTURE

 


Dans les années 20, vivent sur les flancs des villages de Callian et Montauroux, Jean de Casteloun et Guiseppina, qui s'aiment depuis toujours. Ils travaillent au service d'Eugène, un ancien berger qui est parti faire fortune à Marseille. Lorsque celui-ci revient, Guiseppina qui est enceinte décide de l'épouser, à la stupéfaction générale. Mais un jour, le corps d'Eugène est retrouvé près d'un puit. Les soupçons se portent sur Jean, mais Guiseppina fait appel à Barthélemy, un gendarme à la
retraite, afin d'élucider le meurtre.

























 


«Le brouillard avait totalement disparu de son esprit, sinon qu’il n’avait aucun souvenir d’avoir conversé avec qui que ce soit. Avait-il dans ses réponses, donné à son interlocuteur le tiercé dans l’ordre ou les bons chiffres du loto ? La porte des toilettes qu’il finit par atteindre, révéla un sol détrempé par l’urine. Ses chaussons de papier improvisés en furent très rapidement imbibés. Il hésita finalement à se soulager et regagna ce qu’il devrait considérer pour un temps indéfini comme «sa» chambre.
Pas de montre, pas d’horloge murale. Isolements spatial et temporel, bases élémentaires d’un traitement fondé sur la dépersonnalisation (…)».


Biographie de Michel Bourgeois (cf conférence du 11/01/2017 salle des Romarins à Tourrettes : "Et si le prochain Président de la République Française était issu de la Société Civile"

Avocat spécialiste de Droit international Pénal, auteur depuis 2007 d'une dizaine de romans et de plusieurs centaines de poèmes, Michel Bourgeois plonge cette fois le lecteur au coeur du doute, ce "doute raisonnable" emprunté par les juristes anglo-saxons à Descartes, au-delà duquel seulement la culpabilité d'un homme peut être considérée comme établie. Plongée aussi au coeur de l'internement.




 


Voici l'histoire vraie d'un passionné d'apiculture. Avec verve et humour, Max Stèque nous relate dans Le Maître des ruches sa toute première rencontre avec les abeilles: ce fut le coup de foudre dès le premier coup d'œil. Il me monta une fantastique envie de foutre un grand coup de pied dedans... je me suis retrouvé avec un visage plus rebondi que le postérieur d'un moine affecté aux cuisines... Commencé sous d'aussi heureux auspices, un "amour vache" était bel et bien né et les abeilles ont toujours bourdonné, de près ou de loin, dans la tête de cet incorrigible gouailleur. En nous contant ses aventures et mésaventures dans la conduite de son rucher, Max Stèque nous fait partager au fil des saisons sa piquante affection pour les abeilles. Ce livre divertissant et gai, à butiner sans modération, sent bon la Provence et coule comme un miel de lavande.
 
Max Stèque, ancien maître d'école, apiculteur et joyeux drille vit à Saint-Cézaire-sur-Siagne .


 Max Stèque, "L'enfant des deux sources"

Editions Aubéron, 2009

Mot de l'éditeur
Nous sommes dans l'arrière pays grassois, spectateurs de paysages grandioses d'où émane une poésie à la fois tendre et sauvage que l'auteur nous dépeint avec la minutie d'un coureur de garrigue enraciné dans le réel.
Images d'un passé où s'animent les gens du cru dans l'enchaînement bienveillant qui assurait jadis la succession des générations.
Des personnages émouvants, taillés avec vigueur, troublants de vérité, évoluant dans un cortège de tableaux vivants et suggestifs d'une vie rurale en pleine mutation.

Max Stèque, instituteur retraité et habitant de Saint-Cézaire-sur-Siagne, est notamment l'auteur de "La tour de Siagne", "Les puits du souvenir", "Le maître des ruches" et "Le parler populaire de la Provencedu Sud-Est" (publiés aux éditions Aubéron).



 


Une biographie historique romancée des quatre filles du comte de Provence, en ce XIIIe siècle où se mêlent foi profonde en Dieu et violentes luttes de pouvoir, amour courtois et folie des croisades.

La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. A force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain.

Son épouse, la séduisante comtesse Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles : Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces quatre demoiselles de Provence les plus hautes destinées : par mariage, elles régneront sur quatre des royaumes les plus convoités d'Europe.

A travers la vie de ces quatre reines, l'auteur nous raconte le XIIIe siècle, ses guerres et ses croisades. On découvre ainsi toute l'Europe du Moyen Âge, de la Provence à la France des Capétiens, de l'Angleterre à la vallée du Rhin, d'Aigues-Mortes à Naples - et l'Orient, de Tunis à la Terre sainte. On vit les émotions de ces jeunes femmes, leur intimité et leurs secrets sous les ors et les fastes des cours royales, sans cesser d'entendre résonner le chant des cigales de Provence.

Une Provence que Patrick de Carolis, né à Arles, connaît bien et dans laquelle il aime à retrouver ses racines.





 



Si la région Provence-Alpes-Côte-d Azur abrite 80 % des orchidées sauvages de France , elles sont présentes sur tout le territoire de l'hexagone. ! Cet ouvrage, richement illustré permet de découvrir, connaître et identifier 140 espèces espèces, communes, remarquables ou parfois très rares, dont 85 sont particulièrement étudiées.. Une petite fiche technique pour chaque espèce (période de floraison, description, écologie et protection) aide à mieux connaître ou reconnaître chacun de ces trésors de notre flore, souvent menacés, et qu il faut absolument préserver aujourd hui pour les générations futures.



 






 


Se basant sur les archives départementales, M. Chiché-Aubrun restitue des récits et l'histoire de héros et héroïnes du Haut-Var tels que : les marins de Brovès, le petit sergent de Comps, de ces hommes politiques qui proclament leur profession de foi à Montauroux en 1848, la calviniste de Callian et la parisienne de Callas, la résistante de Roquebrune et la parfumeuse de Seillans.



 














L'époque de la construction du barrage de Malpasset, au-dessus de Fréjus, l'un des plus beaux du monde, est un énorme tournant pour la région du Var. Mais le 2 décembre 1959, à 21 h 14, le barrage cède. C'est la catastrophe. Imprévisible et tragique. A travers le quotidien d'un village attachant, bouleversé par les mutations et par l'exode rural, Les Amants de Malpasset fait revivre ces années de malédiction, " ces quelques années plus une nuit et un jour " qu'aucun Fréjusien ni Varois n'oubliera. Avec en jolie toile de fond les amours contrariées, tantôt drôles, tantôt, tristes, de Violette et de Menfouti, amants pas comme les autres... 







 Dans le joli village de Saint-Cabraire, la vieille Moura fait figure de pestiférée. On dit notamment qu'elle caresse renards et loups, terrorise les enfants et aurait même jeté son mari au fonds d'un puits sec. Depuis, la " sorcière " rumine ses idées noires et n'oublie rien des outrages passés. Elle a ainsi érigé un mur autour de sa propriété qui oblige les villageois à faire d'incroyables détours pour accéder à leur terre. Une terre vouée avec passion et tradition à la culture de l'arbre roi de Provence, l'olivier. Théresius Passeron est l'un des plus grands propriétaires d'oliveraies de la région, membre influent de la cité, producteur d'une huile des plus réputées. Le soir de Noël, tout le village se retrouve à l'église. Passeron est troublé par les larmes et le regard fixe de la Moura vers lui. Que lui veut-elle ? Peu de temps après, celle-ci meurt, emportant avec elle ses secrets. Mais le maire du village découvre sous le lit de la défunte trois lettres. Trois bouts de papier qui vont mettre le feu à Saint-Cabraire...


 L'auteur vit à Saint-Cézaire (06). Tous les romans de Jean Siccardi parus aux Presses de la Cité  sont autant d'hommages à un Sud méconnu.



 




En arrière plan ....  le château du Puy de Tourrettes



Auprès de Gustave, je vivais heureux… pourrait fredonner Pépé Charles en saluant au passage Monsieur Brassens et en s’agenouillant les yeux tournés vers le Ciel le remerciant de lui avoir permis d’emprunter un peu de sa prose…

Et Gustave à son tour le regarde, se courbe, agite son feuillage en guise de merci…

Car, vous l’aurez compris, le meilleur ami de Pépé Charles est un chêne. Majestueux, il brave les caprices du climat, s’habille d’un beau camaïeu de vert puis d’ocre. Pour Pépé Charles, il est le confident muet, le témoin de ses rêves, celui qui jamais ne le trahit mais veille sur lui chaque jour. Aussi, lorsqu’il vient lui parler, il guette le moindre frémissement de feuillage, le moindre crissement de branches comme une réponse à ses tourments ou à ses joies.

Charles est cordonnier, aime les chats, sa sœur Giulia et partage de longues conversations avec un petit garçon à qui il livre quelques secrets, quelques enseignements et sa vie de tous les jours coule inlassablement. Entre la disparition de Chaton, son fidèle compagnon, les allées et venues furtives d’un autre compagnon à moustache qu’il appela Miaou, il savoure une douce quiétude.

Mais il n’oubliera jamais ce jour où une jeune dame citadine est venue frapper à la porte de son atelier pour lui confier un soulier à réparer, un escarpin à talon aiguille que Charles compara immédiatement à un héron. Et Noëlle depuis qui a mis son cœur en émoi et a rempli de bonheur son âme un peu alanguie.

Très vite, le cours des choses se bouscule et Noëlle, alors fiancée à un homme jaloux, est rouée de coups parce que celui-ci apprend qu’elle a donné à Charles une chaussure à réparer… Charles la soutient, la réconforte, espérant peut-être qu’un jour… qui sait…

Tout arriva enfin… Ils se marièrent et patati et patata… mais les enfants tardèrent à venir et Noëlle s’ennuyait. Miaou occupait une place de plus en plus grande dans la vie de Noëlle et Charles acquiesça. Il sera le compagnon rêvé de ses enfants.
Alors vinrent Simonne puis Aurélien, dont je tairai le destin afin de vous inciter davantage encore à lire ce petit chef d’œuvre, ce concentré d’émotions qui, vous l’aurez compris, a recueilli tous mes suffrages.

Quant à Gustave bien enraciné dans sa terre natale et bien plus fort que n’aurait plus l’imaginer le fabulateur du Roi Soleil, il recueillera avec son silence attentif habituel les dernières péripéties du récit que Charles a voulu partager avec l’enfant.

Mais laissons à présent à Gustave témoin de chêne et à l’enfant témoin de chair le soin de vous révéler les conclusions de cette belle et émouvante histoire…

Un beau récit au parfum de garrigue ou d’encens qui s’adresse aux jeunes et aux moins jeunes qui ont gardé le sens de l’émerveillement




 


Grâce à un patient travail de recherches, un texte agréable à lire et de magnifiques photographies, l'auteur, Michel GERMAIN, nous entraîne à travers le canton de Fayence, du lac de Saint-Cassien à la montagne de Lachens, toit du Var, voletant de colline en colline ou découvrant des gorges profondes et pittoresques. Des bâtisseurs de dolmens à nos jours, il nous fait parcourir le temps à tire d'aile, retrouvant les heurs et les malheurs de nos ancêtres du pays des Siagnes.